Ma vie Mes passions

De tout et de rien , tout ce qui fait ma vie

posté le 04-12-2013 à 14:37:54

Le Noël de Sidonie la souris

 

 Le Noël de Sidonie la souris

Pfff ! Moi, je l’ai jamais vu le Père Noël ! dit Sidonie la souris, les bras croisés et la mine boudeuse, alors que vous, si ! C’est pas juste !

- Il faut être patiente ! répondit Simonin le lapin à son amie. Peut-être que cette année, ce sera ton tour !

Simonin était un peu embêté car, à vrai dire, ni lui, ni ses copains n’avaient vraiment vu en vrai le Père Noël. La veille, un peu par bravade, ils avaient déclaré le contraire à Sidonie, et voilà qu’elle s’en trouvait malheureuse. Le soir du réveillon, en plus !

Ecoute, Sidonie ! dit Simonin. Ce soir, tu vas essayer de veiller un peu tard, et si le Père Noël nous rend visite au début de sa tournée, tu auras de grandes chances de l’apercevoir !

- Tu crois ? fit Sidonie en frétillant des moustaches.

- Fais-moi confiance ! lança Simonin avant de s’éclipser.

Ventre à terre, alors que l’idée fabuleuse qu’il avait eue continuait de germer entre ses deux oreilles, il se mit en quête de quelques complices pour la réaliser. Dans la cour de la ferme, il rameuta les quatre sœurs Poulette et sortit Apollo le chiot du fond de sa niche.

Quand il les eut tous réunis, il leur expliqua le chagrin de Sidonie.

- Alors voilà ! poursuivit-il, j’ai pensé qu’on pouvait lui montrer le Père Noël, ça lui ferait tellement plaisir ! Il va passer en traîneau devant chez elle ! Cette nuit !

Arlette, l’aînée des Poulette avança le cou.

- Comment sais-tu qu’il va passer devant chez elle, Simonin ?

Le lapin leva les yeux au ciel.

- Parce que le traîneau, les rennes et le Père Noël, ce sera vous ! répondit-il.

En face de lui, cinq regards s’éclairèrent.

- Brillante idée, Simonin ! dit Juliette, la cadette des Poulette.

Ne restait plus qu’à mettre le projet à exécution.

Apollo dénicha dans une remise une vieille boîte à chaussures sous laquelle ils fixèrent, en guise de skis, deux branches recourbées à l’une de leurs extrémités. Le traîneau venait de naître sous leurs doigts habiles.

Apollo, décidément très motivé, trouva au même endroit des lambeaux de tissus rouges dans lesquels il s’enveloppa, en gardant un morceau pour le bonnet.

- Et les rennes ? demanda Arlette.

- Les rennes, c’est vous les filles ! dit Simonin.

Il avait récolté quelques branches de bois mort qu’il leur fixa au sommet de la tête.

- Maintenant, écoutez mon plan ! chuchota Simonin.

Et il leur expliqua.

Le soir venu, il alla frapper chez Sidonie.

- Viens vite, lui souffla–t-il, je crois que j’ai entendu du bruit par là.

Il l’entraîna derrière un talus et l’invita à se cacher.

- Tu avais raison ! s’écria soudain Sidonie, les yeux écarquillés. J’aperçois le Père Noël !

Au loin, traversant le pré, Apollo, qui tanguait dans sa boîte à chaussures, incitait les sœurs Poulette, enfoncées dans la neige, à tirer son attelage, ce qui ne semblait pas aller de soi.

Sidonie, soudain méfiante, fronça ses sourcils de souris.

- C’est bizarre, dit-elle, j’ai l’impression de connaître tout ce monde-là… J’ai bien envie d’aller voir de plus près !

Et elle se leva brusquement. Simonin, qui voulut l’en empêcher, s’accrocha à elle. Ils tombèrent le museau dans la neige. Quand ils se parvinrent enfin à se redresser, ils faillirent tomber une deuxième fois, mais à la renverse cette fois.

À dix mètres du talus, sans un bruit, le vrai traîneau du Père Noël venait de se poser sur le pré. En tête, les huit rennes faisaient trembler le sol sous leurs sabots.

- Joyeux Noël à tous ! les salua le Père Noël.

Et, aussi immobiles que des bonshommes de neige, Sidonie et Simonin le regardèrent décoller, très vite rejoints par leurs cinq compères tout aussi ébahis.

- Vous avez vu ça ? fit Apollo.- Mais… lui dit Sidonie en riant. Qu’est-ce que tu fais enroulé dans ces morceaux de tissu rouge ? Et vous les sœurs Poulette, qu’est-ce que vous avez sur la tête ?

- On t’expliquera… dit Simonin la tête levée vers les étoiles.

FIN

Une histoire écrite par Stéphane Daniel et illustrée par Johanna Crainmark

 

Source  :  http://www.enfant.com/votre-enfant-3-5ans/activites-loisirs-jeux/Histoire-pour-enfants-Le-Noel-de-Sidonie-la-souris.html?page=1

 


 
 
posté le 03-12-2013 à 07:30:08

Le Noël de Marcellin le pingouin

 

 
Il faisait un froid de canard en ce mois de décembre, et Noël approchait. Mais un froid de canard, ce n’est pas très froid pour un pingouin. Marcellin était un pingouin sage et prévenant. Il aidait sa maman à pêcher les poissons et ne laissait jamais traîner ses affaires dans l’igloo familial. Aussi attendait-il la venue du Père Noël avec impatience.
Impatience, et inquiétude, car les livres qu’il avait lus lui avaient appris qu’on devait se plier à un rituel précis : la nuit de Noël, il fallait poser ses chaussons au pied de la cheminée. Or, de cheminée, il n’y en avait pas dans son igloo ! Et a-t-on déjà vu un Père Noël, des cadeaux plein sa hotte, sonner à la porte, comme un vulgaire vendeur de manteaux rouges ?
Qu’à cela ne tienne, il allait en fabriquer une !
Ses parents partis pour plusieurs jours de pêche, il en profita pour mener son projet à bien. Il découpa des blocs de glace qu’il traîna chez lui pour construire une magnifique cheminée. Enfin, il creusa le toit qui offrait au conduit une ouverture vers le ciel.
A leur retour, ses parents s’extasièrent.
- Tu es doué, dis-moi, lui dit son papa. Dommage qu’on ne puisse pas s’en servir, de ta cheminée !
Le petit pingouin ne répondit rien. Son père pensait sans doute au bois qui manquait pour allumer un feu. Mais Marcellin avait tout prévu. Son ami Roch le phoque, avait trouvé sous la banquise une épave de bateau. Il lui avait ramené quelques morceaux de la coque, qui avaient eu le temps de sécher depuis. Ils formaient maintenant un tas de bûches qu’il avait caché au fond de sa chambre.
24 décembre. À cette heure-là, le Père Noël devait atteler son traîneau. Marcellin attendit que la maison soit endormie et il déposa en silence quelques bûches dans l’âtre de sa cheminée.
Peu après, les jolies flammes d’un feu entamèrent devant lui une danse du ventre. Marcellin pensa au Père Noël. « La fumée le guidera vers la maison, et quand il entrera chez nous, il pourra se réchauffer. »
Content de lui, il retourna se coucher.
Le lendemain matin, aux aurores, il ouvrit un œil et sortit de sa chambre en glissant sur le ventre, pressé de découvrir ses cadeaux. Mais de cadeau, il n’y en avait pas. Il n’y avait pas non plus de chaussons. Et il n’y avait pas non plus de cheminée.
À la place, un grand trou dans le sol, au fond duquel, très loin, clapotait une eau sombre.
- Je te l’avais dit qu’on ne pouvait pas se servir de la cheminée ! fit son papa en posant une aile sur son épaule. La glace, ça fond. Mais tu n’as pas écouté.
- Je suis désolé, dit Marcellin, des sanglots dans la voix.
- Ce n’est pas grave, mon grand. Je comblerai le trou.
La tête basse, le petit pingouin retourna, d’un dandinement triste, dans sa chambre. À coup sûr, le trou avait avalé ses cadeaux, en même temps que ses chaussons.
Son cœur fit soudain un bond au fond de sa poitrine. Au pied de son lit, un magnifique paquet l’attendait. Il ne l’avait pas remarqué en se réveillant. Il se précipita et ouvrit d’abord l’enveloppe posée dessus.
« Cher Marcellin.
Il y avait beaucoup de chaleur chez toi, mais ce n’était plus celle du feu. C’est l’intention qui compte. Voici un cadeau pour toi, et rien que pour toi. Joyeux Noël.
Le Père Noël. »
Le petit pingouin ouvrit son cadeau. Ses parents s’approchèrent sans bruit.
- Alors ? dit sa maman. Tu as été gâté ?
- Oh oui, dit le petit pingouin. Regardez, c’est une panoplie de pompier !
Très fier, il enfila la veste en cuir et se coiffa de son casque argenté. Puis, gonflant sa poitrine, annonça :
- Je vous présente le premier, et le seul pompier de la banquise !
- Tu es donc un pinponpingouin ! répondit sa maman.
Et serrés les uns contre les autres, ils allèrent fêter ça.
FIN
Une histoire écrite par Stéphane Daniel et illustrée par Johanna Crainmark
 
 


 
 
posté le 02-12-2013 à 07:11:09

Les 10 commandements canins

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 
 
posté le 02-12-2013 à 06:47:12

Le Noël de Charlotte la marmotte

 

 


 

Les rennes piaffaient d’impatience. Le traîneau attendait dans la poudreuse que l’ordre de départ fût donné. Dans ses mains gantées, le Père Noël tenait la lettre que lui avait envoyée Charlotte la marmotte. Il la relisait une dernière fois.

“Cher Père Noël

Les copains se moquent de moi parce qu’ils disent que je dors tout le temps. Ce n’est pas vrai, je dors presque tout le temps, mais pas complètement tout le temps ! Pour dormir encore un peu moins tout le temps, j’aimerais bien avoir un nouveau réveil comme cadeau, mais un spécial, qui réveille vraiment. Un clocher par exemple. Les autres, je ne les entends pas. Au contraire, leurs tic-tac ont tendance à m’endormir. Merci Père Noël !

Bon, je vais me recoucher.

Charlotte”

Ah ! cette Charlotte, quel numéro ! pensa le Père Noël en glissant un large sourire dans sa barbe blanche.

Si le Père Noël souriait, c’est parce qu’il se souvenait que l’année d’avant, Charlotte avait déjà demandé un réveil, et l’année encore avant, encore un réveil. Cette fois, il fallait la satisfaire.

Il vérifia que le cadeau qu’il lui destinait était bien dans sa hotte et grimpa sur son traîneau. Une minute plus tard, il traversait le ciel comme une comète.

La nuit était déjà très avancée quand il survola les montagnes immaculées où vivait Charlotte. Sans bruit, il se glissa chez elle, guidé par des bruits étranges, et la découvrit calée contre une paroi dans le fond de sa chambre. Il le savait, la plupart des enfants, dans l’espoir de l’apercevoir, essayaient de rester éveillés le plus longtemps possible le soir du réveillon, jusqu’à ce que, vaincus par la fatigue, ils s’écroulent un peu avant son arrivée.

Avec Charlotte, aucun risque ! La petite marmotte était allongée sur le ventre, une expression de félicité béate sur le visage. Un petit sourire lui étirait la bouche, et un léger ronflement faisait vibrer ses moustaches.

Le Père Noël étudia les lieux et dut se forcer pour ne pas rire : chez Charlotte, depuis l’année précédente, les réveils avaient fait des petits ! Ils s’étaient multipliés ! Sans doute en avait-elle reçu pour son anniversaire ou pour la Sainte Charlotte. Sur des étagères s’alignait une belle collection de cadrans, des gros, des petits, des lumineux, à cloche et même une horloge qui devait abriter le coucou qui fait coucou toutes les heures. Le bruit qu’il avait perçu, c’était celui du concert de tic-tac qui envahissait la pièce et berçait la bienheureuse.

Un soupir le fit se retourner. Charlotte avait roulé sur le dos. Ses pattes repliées sur son ventre de fourrure, elle souriait aux anges des marmottes. À quoi rêvait-elle ? Le Père Noël aurait juré que ce n’était pas à une sonnerie stridente.

Il récolta les réveils alignés, les entreposa sous une épaisse couverture qui en atténua considérablement le bruit et posa son cadeau sur une étagère. Délicatement, il enleva le papier, car il savait qu’elle ne le ferait pas tout de suite, et en sortit… un réveil, mais un réveil dont le cadran était un peu spécial. A la place des chiffres habituels, les douze mois de l’année y faisaient une ronde. Il régla la minuterie sur le mois d’avril et trouva sur un bureau de quoi rédiger une lettre. D’une écriture soignée, il commença :

“Chère Charlotte.

Laisse tes copains se moquer un peu, ce n’est pas grave. Je crois que tu leur manques, c’est tout, mais explique-leur qu’il ne faut pas forcer la nature. La tienne est de te reposer. Profites-en ! Et tu fêteras Noël au printemps !

Joyeux Noël, marmotte au bois dormant !

Le Père Noël”

Il déposa l’enveloppe auprès du cadeau et sortit sur la pointe des pieds.

Mais il savait cette précaution inutile. Le petit ronflement l’accompagnait…

FIN

Une histoire écrite par Stéphane Daniel et illustrée par Johanna Crainmark

 

Source  :   http://www.enfant.com/votre-enfant-3-5ans/activites-loisirs-jeux/Histoire-pour-enfants-Le-Noel-de-Charlotte-la-marmotte.html?page=2

 


 
 
posté le 01-12-2013 à 11:55:53

Le Noël de Thibaud le louveteau

 

 

 
 Thibaud le louveteau connaissait peu de monde dans cette forêt où ses parents 
l’avaient amené. Par nature, la famille se tenait souvent à l’écart des autres 
habitants, si bien que Thibaud n’avait pas encore trouvé de véritable ami. Sur les 
sentiers recouverts de neige, il avait déjà croisé deux voisins discrets, François le 
putois et Blandeuil l’écureuil. Après une phase d’observation, ils avaient échangé 
quelques paroles. À tous les trois, on avait appris la méfiance, ce qui rend les 
échanges prudents. Thibaud ne savait pas s’ils apprécieraient de jouer avec lui, il 
n’osait même pas leur demander, de peur d’essuyer un refus. Au moment où il 
allait se décider enfin, les préparatifs de Noël avaient incité chacun à rester chez 
soi. 
Ses parents lui avaient organisé un beau réveillon. L’heure de se coucher 
approcha. Sa maman se coula près de lui et il fut enveloppé dans son souffle 
chaud. 
- A quoi penses-tu, Thibaud ? lui demanda-t-elle. 
- Au Père Noël, maman. C’est vrai qu’il apporte des cadeaux ? 
- Oui. Qu’aimerais-tu recevoir ? 
La première réponse qui vint à l’esprit de Thibaud fut : “Des copains”. Mais il 
savait qu’on ne met pas des copains dans un papier cadeau au pied d’un sapin. 
- Je ne sais pas, répondit-il. 
- Le Père Noël saura trouver ce qui te fait plaisir, dit sa maman avant de 
l’embrasser sur le front. 
- Je le verrai ? fit Thibaud qui sentait le sommeil le gagner. 
- Non, chéri, on ne voit pas le Père Noël, sauf avec son cœur. Il faut dormir, 
maintenant. Bonne nuit. 
Mais sa maman se trompait… 
Il n’était pas minuit quand Thibaud entendit du bruit près de lui. Il ouvrit les 
yeux. Un bonhomme barbu se tenait là, vêtu d’un bonnet et d’un manteau rouge. 
Ses yeux bleus débordaient de tendresse. 
- Oh, pardon, je t’ai réveillé Thibaud ! s’excusa-t-il. 
- Vous connaissez mon nom ? 
Le Père Noël sourit. 
- Bien sûr. 
- Maman m’a dit que je ne vous verrais pas, dit Thibaud. 
- En temps normal, elle aurait eu raison, dit Le Père Noël, mais je suis un peu 
perturbé. 
- Que vous arrive-t-il ? 
- Rien qui te concerne, Thibaud, mais… 
Le Père Noël hésita, se pencha vers lui et poursuivit : 
- Bon, après tout, je peux te le confier : j’ai perdu un cadeau. Celui de François 

le putois, que tu connais un peu je crois. C’est ennuyeux. 
Thibaud n’hésita pas une seconde. Il se redressa et lança : 
- Donnez-lui le mien ! 
- Tu veux dire, que je lui donne le cadeau qui t’était destiné ? 
- Oui. C’est vrai, j’aime bien les cadeaux, mais je serais triste de savoir que j’en 
ai reçu un et pas lui. 
Le sourire du Père Noël réapparut, plus large qu’avant. Il s’approcha du 
louveteau et dit : 
- C’est étrange ce que tu me proposes là, Thibaud. 
- Pourquoi ? 
- Je vais te raconter une petite histoire. Avant de venir te rendre visite, je suis 
passé chez François le putois. Je lui ai avoué avoir perdu le cadeau de Blandeuil 
l’écureuil. Comme toi, sans hésiter, il m’a suggéré de lui donner le sien. Puis je 
suis allé chez Blandeuil, et je lui ai dit que j’avais perdu ton cadeau. Sans 
réfléchir, il m’a proposé de te donner le sien… Je crois, mon petit ami, que tous 
les trois, vous avez des choses en commun. Maintenant, tu vas te rendormir, et 
demain matin, il est possible que tu trouves près de ton lit un cadeau qu’aurait 
retrouvé ce Père Noël décidément bien distrait… 
Les paupières de Thibaud se mirent à peser lourd et le sommeil l’envahit sans 
qu’il puisse lutter. 
Le lendemain, il sut en se réveillant pour de bon que le Père Noël avait dit vrai. 
Un paquet l’attendait. En l’ouvrant, il découvrit un énorme sac de billes de toutes 
les couleurs. Il s’imagina tout de suite construire dans la neige un circuit 
compliqué, avec des virages, des ponts, des tunnels. De quoi faire des courses 
du tonnerre, pour peu qu’on ait des copains avec qui les organiser ! 
Il sortit en courant de chez lui. Il n’eut pas beaucoup de chemin à parcourir. 
Deux silhouettes l’attendaient un peu plus loin, celles de Blandeuil et François. Ils 
lui firent un signe de la patte. 
Il le leur rendit et courut les rejoindre. 
 
FIN 
 
Une histoire écrite par Stéphane Daniel et illustrée par Johanna Crainmark. 

 


Commentaires

 

1. anaflore  le 01-12-2013 à 11:54:52  (site)

joli conte pour noel bon wk

 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article